Plus de 1000 références sur 200 pages dédiées à l’un des ligands les plus polyvalents qui soit (DOI: 10.1021/acs.chemrev.3c00543).
La 1,10-phénanthroline (phen) est l’un des ligands les plus populaires jamais utilisés en chimie de coordination en raison de sa forte affinité pour une large gamme de métaux dans différents états d’oxydation. Sa structure polyaromatique lui confère robustesse et rigidité. Surtout, la phen comporte huit positions distinctes sur lesquels peuvent être attachés des fonctions périphériques, huit positions avec des réactivités bien différentes, huit positions pour exploiter la remarquable polyvalence de cet inévitable ligand. Basée sur plus de 1300 exemples, étayée par plus de 1100 références, cette revue de 200 pages signée par Palas Pati, Yann Pellegrin et Clémence Queffélec a pour objectif de rassembler toutes les méthodes et stratégies de synthèse publiées des années cinquante à nos jours. Outre l’intérêt de dresser un bilan sur la chimie de la phen, le but de cette revue est d’inspirer les chimistes du monde pour écrire de nouveaux chapitres sur la fonctionnalisation de cette molécule hors du commun.